À quoi sert ce modèle de contrat ?
Le cautionnement (ou acte de caution) est un acte de garantie pour le créancier d’une obligation. Par cet acte, une personne nommée « la caution » (ou « le garant ») s’engage envers un créancier (ou « le bénéficiaire du cautionnement ») à payer la dette du débiteur en cas de défaillance de ce dernier.
Le cautionnement est régi par les articles 2011 et suivants du Code civil et, en matière de bail, par l’article 22-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989.
L’acte de caution est très utilisé en matière de bail d’habitation. En effet, le bailleur (créancier) exige généralement qu’un tiers se porte caution pour le locataire (débiteur). L’acte de caution est donc l’engagement d’une personne à régler les dettes locatives du locataire si ce dernier ne les paye pas. Les dettes locatives sont constituées des loyers, charges, intérêts de retard, frais de remise en état du logement, etc. La caution est bien souvent un parent ou un ami.
Il existe deux types de caution :
- La caution solidaire : le créancier peut réclamer la totalité des impayés à la caution sans avoir à poursuivre au préalable le locataire. En règle générale, la solidarité est prévue aux termes des engagements de caution.
- La caution simple : le créancier devra poursuivre en premier lieu son locataire plutôt que la caution.
Le cautionnement en faveur d’un locataire est un engagement grave qui peut être lourd de conséquences en cas de défaillance du locataire, si ce dernier ne veut ou ne peut pas payer son loyer. En effet, le bailleur a la possibilité d’engager des mesures d’exécution forcée contre la caution pour qu’elle règle la dette du locataire.