Aide mobili-jeune

Rédigé par des auteurs spécialisés Ooreka  À jour en March 2023

Sommaire

L'aide mobili-jeune vise à faciliter le logement des jeunes en formation professionnelle.

Aide mobili-jeune : qu'est-ce que c'est ?

L'aide mobili-jeune est une subvention qui permet de prendre en charge une partie du loyer des jeunes en formation professionnelle. Son montant est de maximum 100 € par mois et minimum 10 € par mois.

L'aide est versée sur une période de trois ans maximum. La subvention maximale est donc de 3 600 €.

La subvention est versée au locataire à chaque début de trimestre.

Qui peut toucher l'aide mobili-jeune ?

Cette aide s'adresse à tous les jeunes :

  • de moins de 30 ans ;
  • en formation professionnelle (sous contrat de professionnalisation ou d'apprentissage) dans une entreprise du secteur privé non agricole ;
  • dont les revenus sont inférieurs ou égaux au SMIC.

Le salaire à prendre en compte est celui inscrit sur le contrat d'alternance.

Le logement occupé pendant la période de formation peut être :

  • un logement vide ou meublé ;
  • une colocation ;
  • une sous-location ;
  • un logement temporaire ;
  • un logement conventionné ;
  • un logement-foyer ;
  • une résidence sociale ;
  • une chambre en internat.

Pour autant, ne sont pas concernés les gîtes, les chambres d'hôtes et les résidences de tourisme.

Si le bénéficiaire change de logement, d'entreprise ou de formation, l'aide est maintenue s'il continue à remplir les conditions d'attribution.

Quelles sont les conditions d'attribution de l'aide mobili-jeune ?

L'occupation du logement doit, bien entendu, être liée à la période de formation. Le demandeur doit présenter sa demande dans un délai de 3 mois avant ou 6 mois après la date de démarrage de formation, au moyen du formulaire de demande d'aide mobili-jeune.

Ce formulaire doit être envoyé au CIL (Comité Interprofessionnel du Logement) de son employeur, par courrier simple ou recommandé. Une fois le dossier complet et déposé, il est analysé dans un délai de huit jours. À défaut de réponse dans ce délai, l'aide est considérée comme accordée.

L'aide est versée au locataire au début de chaque trimestre, et pour trois mois. Le locataire doit présenter au CIL les redevances ou quittances déjà acquittées et délivrées par le propriétaire. Le dernier déblocage se fait en fin de trimestre, sur présentation des mêmes justificatifs.

Le demandeur qui se voit refuser l'aide a la possibilité de faire appel auprès du conseil d'administration du CIL et, en cas de nouveau refus, auprès de l'UESL (Union des Entreprises et des Salariés pour le Logement).

Ces pros peuvent vous aider